jeudi 21 février 2013

la Forge des Possibles

Dans le cadre de notre projet tuteuré, nous avons pensé qu'il serait intéressant de visiter un autre Fablab, pour mieux cerner les enjeux inhérents à un tel lieu.

Nous avons choisi la Forge des Possibles, située à La Roche-sur-Yon, en Vendée, de part sa situation géographique, mais aussi parce qu'un autre projet tuteuré, de notre promotion, se fait en collaboration avec eux.

La Forge des Possibles se définit comme un laboratoire vivant de l'internet de demain. Elle met à disposition plusieurs espaces afin d'échanger et de comprendre sur différents sujets :
- comment internet impacte-t'il notre façon de travailler ?
- la propriété intellectuelle liée à un internet
- la création d'objets
- les enjeux du développement de la fabrication numérique

Flyer de la Forge des Possibles


Il y a trois espaces :
- un espace de formation (ou école numérique), où l'on peut être initier à la programmation, à la fabrication numérique ou à la robotique, dès 6 ans.
- un espace de co-working pour travailler, discuter de ses projets avec d'autres personnes.
- un FabLab ouvert à tous pour mutualiser les outils mais aussi des compétences. À ce jour, la Forge des possibles dispose d'une imprimante 3D, des kits arduino, d'une machine à coudre et une découpe laser.

Nous avons été très surprise de savoir que la plupart de ces matériaux on été donné à l'association. Ils sont vraiment très attachés à l'idée d'échange, de liberté de la propriété.






Pour finir la visite, nous avons eu une démonstration de la découpe laser, et nous avons été surprise des résultats. En effet cet outil offre de multiples possibilités.

exemple de découpe laser




crédits : images /  La Forge des Possibles et Laurène
             article rédigé par Lorraine




IDÉES D'ATELIERS


Nous avons réfléchi à deux ateliers à mettre en place, liés aux deux oeuvres numériques (voir interview des artistes) qui nous étaient proposés par notre commanditaire.
L'aboutissement de notre projet va être la phase de fabrication, qui découlera de ces notes.

/// ATELIER DRAWBOTS ///

Intervention des médiateurs autour :
> des fresques préhistoriques
> les débuts des cadavres exquis
> histoire de l'écriture (par des points...)
> spirographe ?

Faire le lien avec l'oeuvre "GRAPHOMANIE", de Marie Boissel (http://www.cequisecret.net/node/311)

mots clés : textures, effets, son, grattement, couleurs, grosseur du point, feutres, stylos, crayon de papier, fresque, cadavre exquis...

- Quel public ? 
Suivant l'age de l'enfant on peut envisager une partie fabrication
> 2-5 ans = pas de fabrication juste manipulation
> 6 ans et plus = atelier de fabrication avec plus ou moins de difficultés selon l'âge

- Les matériaux 
jouets usagés, gobelets, piles, feutres, papier (épais), rouleau de papier...

- Déroulement type animation 
Les enfants se mettent de part et d'autre de la fresque (en face à face pour favoriser les rencontres des drawbots).
Chaque enfant choisit les feutres/stylos à placer sur son drawbot. Avec possibilité de gérer l'inclinaison des crayons pour faire des différences de circonférence.
On peut diviser la scène de jeu (le papier) en différentes zones colorées (utilisation de feutres que d'un camaieu de couleur) pour ne pas faire trop de répétition.

- Vidéos recherches 
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=49pbev_B7rA#


/// ATELIER MAKEY MAKEY ///

Intervention des médiateurs autour 
> des automatismes de l'écriture
> des flux internet
> le rapport entre notes de musique et lettres en anglais
> les chat IRC

Faire le lien avec l'oeuvre "WIKIRC"
> présenter l'oeuvre, interview de l'artiste, présentation de Makey Makey.

Quel public ? 
> à partir de 5 ans

Les matériaux 
Makey Makey, lettres de l'alphabet en volume (pate à modeler + moules pour construction de lettres ?), interface écran avec animation piano

L'idée :
Les lettres en volumes sont reliées aux notes du piano via le makey makey : écrire devient alors une mélodie.

Déroulement type animation 
1 – Créer les lettres 
2 – Ecrire son prénom ou une petite phrase → voir le son que cela produit 
3 – Produire une mélodie en plaçant les lettres à des endroits bien spécifiques 
4 – Assembler toutes les mélodies du groupe et voir le résultat final 
(5 – Possiblité d'un mémory à la fin)

Vidéos recherches 


jeudi 31 janvier 2013

Interview des auteurs des créations numériques



Nos fiches pédagogiques s'articuleront autour d'ateliers faisant échos à différentes créations numériques, que nous vous avons présenté un peu plus tôt. Afin de mieux comprendre la démarche de chaque auteurs, nous les avons interviewé.


// GRAPHOMANIE // Marie Boissel et Cédric Doutriaux



> En quoi consiste votre œuvre?

Pour cette réalisation artistique qui répond à une sollicitation venant d'une revue de poésie en ligne (ce qui secret), j'avais envie de réaliser une transposition graphique pour répondre au Eric Pessan « Maintenant le oui ».
Il s'agit d'une animation qui rend présente le son de l'énergie de l'écriture et en exploite les caractéristiques pour générer des signes graphiques qui occupent progressivement l'espace blanc de l'écran pouvant évoquer celui de la feuille. Entre le dessin et l'écrit, se forme un réseau de filaments organiques et sa condensation progressive nous donne à voir un tissus de circulation d'énergie.
La présence du son est porteuse de sens dans ce travail pour moi car ses variations rythmiques organisent les signes, elles appartiennent à une individualité qui a sa propre gestuelle, son énergie d'écriture.

> D'où vous est venue cette idée?

L'idée m'est venue en réaction au texte d'Eric Pessan « Maintenant le oui » qui met en valeur pour moi la frénésie de l'écrivain qui livre ses pensées spontanément et cela sur une durée de plusieurs pages.
Je me suis amusée à recopier son discours mot pour mot , en essayant d'approcher l'état d'esprit dans lequel il a pu écrire à ce moment là mais la captation sonore par le biais d'un crayon sur lequel j'avais fixé un micro devait d'abord renvoyer une énergie, une interprétation sensible du texte ( mettant finalement de coté le contenu du texte).

> À quel questionnement personnel se rattache-t-elle?

En tant que plasticienne j'ai principalement développé un travail autour de la photographie depuis plusieurs années et de sa relation à la mémoire des lieux (voir site : http://www.boisselmarie.net). L'évolution des lieux à travers la mémoire et mon travail de reconstruction en photomontage n'est pas si éloigné d'un travail d'écriture automatique en quelque sorte. Je pense que ma recherche artistique se nourrit aussi d'un aller-retour entre le son et l'image notamment dans des séries rythmiques et graphiques.

> Comment l'avez-vous réalisé?

Le premier temps du projet à été d'enregistrer les gestes et l'état physique de l'acte d'écrire. Recopier le texte pour faire émerger ses variations rythmiques, donner à entendre la dynamique de l'écrit.
Cette matière sonore issue du texte a ensuite servi de support pour un graphisme génératif plus abstrait, plus proche du dessin. La tonalité du son et sa force sont analysés par le programme pour guider les déplacements et l'épaisseur d'un trait. Nous avons fait de nombreux essais avec Cédric Doutriaux qui a combiné l' interprétation du son : des épaisseurs de traits particulières, des subtilités de transparences et une lisibilité du geste en direct...
Il était important pour nous de rendre l'effet d'accumulation que produit l'écriture au bout d'un certain temps.

> A-t-elle déjà été diffusée auprès d'un public?

Cette réalisation a été mise en ligne sur le site de « ce qui secret » qui est une revue de poésie en ligne. Catherine Lenoble m'a contacté pour apporter ma contribution en réponse du texte d'Eric Pessan qui avait été choisi au préalable.

> À votre connaissance, une médiation a-t-elle déjà été organisée autour de votre œuvre, des ateliers ont-ils été mis en place?
non

> Quelle définition donneriez vous de l'art numérique?

Marie : Pour moi l'Art numérique rassemble des pratiques liées aux outils de productions numériques, il nécessite des dispositifs techniques plus ou moins lourds suivant la manière dont il est présenté au public.
Pour moi son espace de diffusion est différent de celui des Musées ou institutions, il est davantage lié à des évènements, à internet, il est moins « classifiable » et est parfois «transgenres ».
C'est un art qui est issu d'une logique du détournement et d'appropriation des technologies par les artistes. 
Pour moi un artiste doit pouvoir prendre du recul sur ses moyens de productions : qu'il utilise la vidéo, la programmation, la peinture ou l'écriture.
L'Art numérique est parfois difficile à cerner, il croise la science, la technologie, peut séduire ou se révéler critique.

Cédric : Je ne sais pas si on peut vraiment parler d'un art purement numérique.
En tous cas, les techniques numériques, en facilitant la construction de dispositifs interactifs ont contribué à l'évolution de l'oeuvre d'art, tombée de son pied d'estale et moins sacralisée, enfin accessible, voire tactile. Dans la mouvance de Duchamp, Fluxus, qui montraient que tout est art et que tout le monde est artistes.



// WIKIKIRC // Olivier Baudu


> En quoi consiste votre œuvre?
Il est important de préciser que nous sommes plusieurs à avoir travaillé dessus et qu'il existe deux versions de cette création.
Une version totalement numérique (http://vimeo.com/36695516) et une version avec un pendant mécanique (http://vimeo.com/54803321).
Les créateurs  sont Benjamin Cadon, Sylvain Blocquaux, Pascal Rouet, Philippe Coudert, Anthony Templier, Serge Pierre et Olivier Baudu.

L'installation "WikikIRC ou La sonification de Wikipedia" consiste à "écouter" le flux des modifications opérées en temps réel sur la partie francophone de la fameuse encyclopédie collaborative Wikipedia (http://fr.wikipedia.org).
Un robot poste en effet toutes les modifications opérées sur les sites Wikipedia propres à chaque langue sur un canal de discussion en direct (un canal "IRC"). Pour cette installation, un programme informatique transforme ensuite ce flux de texte et de savoirs en données sonores audibles, révélatrices de l'activité qui s'épanouit quotidiennement sur cette encyclopédie participative.
Wikipedia est aujourd'hui l'emblème d'une dynamique d'intelligence collective, avec ses réussites et ses travers, mais qui se traduit en tous cas par un succès publique incontestable et le versement de pans entiers de la connaissance sous un régime de droit d'auteur libre. Rendre compte « musicalement » du fruit de ce processus collaboratif nous semblait intéressant tant il en rend la frénésie du rythme des modifications plus lisible tout en questionnant les visiteurs sur les détournements possibles que permettent la mise en réseaux publiques de données.
> D'où vous est venue cette idée? 
Tenter de produire de la "musique" avec des images, de la vidéo, du mouvement est une activité qui nous gratte pas mal le bulbe au Labomedia. Quand nous avons appris l’existence du canal IRC de Wikipedia, sans ce concerter, nous avons été deux à essayer de lui faire jouer du piano... Au final, en mettant bout à bout nos travaux, nous avons réussi à obtenir ce qu'on voulait...
> À quel questionnement personnel se rattache-t-elle?
À l'idée qu'il existe une mélodie secrète ( http://www.trinhxuanthuan.com/melodie.htm ) et qu'il est de notre devoir de la chercher, à défaut de la trouver... 
> Comment l'avez-vous réalisé?
Nous avons documenté la première version en vrac ici :
http://wiki.labomedia.org/index.php/WikikIRC

La seconde version est en cours de documentation, mais en gros, une RaspberryPi écoute le canal IRC via un port ethernet et pilote 52 servomoteurs via des contrôleur à LED.
Les servos moteurs actionnent des marteaux de piano qui appuient alors sur les touches d'une autre piano. 
Une fois le mécanisme déterminé, on a bloqué une semaine de notre temps, et on s'y est collé...
> A-t-elle déjà été diffusée auprès d'un public?
La première version a été créée à l'occasion du colloque des « Futurs de l'écrit », à l'Abbaye de Noirlac, où elle a été montrée la première fois. Ainsi qu'à l'exposition "libre expression" en 2012 à Checy.La seconde version a été exposée durant une semaine au conservatoire d'Orléans dans le cadre de "Orlanoïde 1.0" et a fait l'objet d'un concert en accompagnant la chanteuse lyrique Élodie Calloud.
> À votre connaissance, une médiation a-t-elle déjà été organisée autour de votre œuvre, des ateliers ont-ils été mis en place?
Il y a eu une médiation pour Orlanoïde, mais aucun atelier n'a été mis en place.
> Quelle définition donneriez vous de l'art numérique?
Un moyen de faire l'Amour par le bit avec l'humble l'objectif de sauver l'Humanité d'une singularité technologique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Singularit%C3%A9_technologique ) qui pourrait ne pas tourner en notre faveur ;-)


Interview.

Médiathèque Jacques Prévert – Montbard (Côte d'Or)

Éliane Brodzicki : Directrice de la bibliothèque
Aude Montel : Responsable du secteur jeunesse


// Que pensez vous du numérique ?

Éliane B. : Pour nous le numérique en bibliothèque est quelque chose qu'on reçoit comme plein d'autre modifications qui interfère dans notre métier. On a eu beaucoup de changements, avant notre mission était la conservation, après la mise a disposition de service, par exemple des outils pour la rechercher d'emploi. Pour moi le numérique est une nouvelle étape, nous n'en sommes qu'au balbutiements pour le moment en Bourgogne.
On a constitué un groupe de travail, qui est en alerte et qui fait de la veille documentaire, on regarde ce qui se passe, on a aussi des journées de formations pour le livre numérique. La question du numérique à la bibliothèque a été posé au élus pour l'année prochaine, mais pas de souhaits particuliers de ces derniers.
Aude M. : Nous avons une curiosité pour le numérique pour la jeunesse, on voit qu'on a, aujourd'hui, dans les salons que les livres phares ont des applications numériques. C'est obligé de se tenir informé un minimum. Sur le « tous les jours « , que pouvons-nous proposer à la médiathèque de Montbard ? Je n'en sais rien...
Au niveau régional, nous n'avons pas de structure moteur pour ça. Je ne suis pas convaincu qu'a notre niveau ce soit notre rôle mais la curiosité et la façon de s'informer est bien là.


// Avez vous des médiateurs numériques pour le moment ?

Non, pas pour le moment.


// Seriez-vous intéressé par des ateliers ou des expositions numériques pour la jeunesse ?

Éliane B. : Nous n'avons pas encore fait d'exposition, nous n'avons pas les outils. Mais c'est une réflexion qu'on peut avoir.
Pour les tablettes ou liseuse on ne propose rien du tout pour le moment. Nous avons en prévision l'acquisition de 2 ou 3 liseuses pour l'année prochaine, qui seront mises à disposition, mais ce n'est pas destiné aux enfants.
Aude M. : En ce qui concerne le numérique pour les plus jeunes, on a une ouverture pour les CD-ROM par exemple pour la petite enfance. Pour la crèche, une personne de la bibliothèque se déplace avec un ordinateur portable et propose des animations ludiques autour d'un CD-ROM.
Sinon on envisage, on regarde mais il n'y a rien de prévu. Il faut des moyens, du temps et être au courant. On voit de plus en plus d'enfants qui viennent à la bibliothèque qui nous dise que tel ou tel livre ils l'ont déjà lu sur une tablette, qu'ils en ont une à la maison. Donc on voit que c'est là; on verra dans le temps.

// Que penseriez vous d'accueillir la MIAM au sein de votre médiathèque ?

Éliane B. : Pour moi, il faudrait que ca s'intègre dans une action, par exemple : la bibliothèque se lance dans le numérique. Ça pourrait venir s'insérer sur une démarche, pourquoi pas au moment d'une action quand on commencera à aborder le numérique. Plus il y aura de demandes plus on va être obligé de s'y mettre, il faut voir l'évolution. Mais on reste dans l'idée de pas forcément trop se précipiter, nous ne sommes pas une très grosse bibliothèque. On a vu des structures qui se sont trop vite précipités vers des bornes ou des outils de ce genre et qui ne les ont pas du tout utilisé ou alors ces objets sont devenus très vite obsolètes. Je ne sais pas si sera le cas des tablettes ou des liseuses, mais ca ne semble pas déraisonnable pour une ville comme Montbard (5000 habitants) de ne pas se précipiter.
Aude M. : Je pense qu'une mallette de ce genre serait plus apprécier dans le milieu scolaire, en plus les scolaires ont des aides financiers pour ça et pas nous. Nous ne sommes pas dans une démarche pédagogique, la médiathèque est un lieu de loisirs, nous ne sommes pas un lieu d'apprentissages.
Les gens viennent ici pour le plaisir en premier. Le livre numérique est un outils parmi tant d'autre de transmission de savoir. Si on s'aperçoit que dans 5 ans, les ados de 15 ans ne peuvent plus lire que grâce au numérique on s'y mettra forcément ! Pour la jeunesse, ce serait un plus par rapport a ce que nous proposons déjà, pourquoi pas accueillir une animation qui aura ce plus.
Éliane B. : Quand on fait un thème on aime bien aborder toutes les facettes, et le numérique peut en faire partie . Il faut voir si cette mallette rentre dans notre politique d'animation.
Et elle pourrait s'intégrer dans une réflexion sur le lectorat adolescent qu'on perd beaucoup, ce genre de choses peuvent nous permettre de récupérer ces jeunes. C'est une vrai réflexion à avoir, cela ne s'improvise pas.
Aude M. : Je sais que dans le Loiret, ils ont un réseau de bibliothèques où ils ont installé des sortes de zones numériques où les gens peuvent aller vers des casques, tablettes, etc. Ce sont des structures beaucoup plus importantes que nous. Les moyens ne sont pas les mêmes. Toutes les régions ne vont pas forcément à la même vitesse et toutes les bibliothèques ne vont pas a la même vitesse car les missions ne sont pas les mêmes.

Qu'est ce qu'une séquence pédagogique ?

Définition

Une séquence pédagogique est une unité élémentaire de connaissances ou de savoir-faire structurée par le formateur en vue de contribuer à l'atteinte d'un objectif pédagogique. Dans une formation professionnelle, une séquence pédagogique peut donc prendre la forme d'un cas pratique ou d'un apport théorique. 

En d'autres terme la séquence pédagogique est un support qui permet la réalisation d'une formation en suivant des objectifs. Dans le cadre de notre projet tuteuré ces fiches pédagogiques auront pour but d'expliquer le déroulement d'ateliers destinés aux enfants.

Construire une séquence pédagogique

La construction d'une séquence pédagogique peut s'organiser de la manière suivante : 

- Quelles sont les compétences que les élèves doivent développer à la fin de la séquence ? Il s’agit de se fixer un objectif général de séquence.
- Quels sont les objectifs intermédiaires qui permettent d’atteindre l’objectif général ?
- Quels savoir-faire et savoirs associés doivent être mis en oeuvre ?
- Quels supports et quelles activités peut-on choisir ?
- Quel est le volume d’heures nécessaire au déroulement de la séquence ?

Voici un exemple de séquence pédagogique qui se rapproche le plus de notre projet : 
Kit Art

La séquence pédagogique s'organise de la façon suivante : 
Type(s) de public : (enfants, adolescents, adultes, seniors...)

Pré-requis animateurs :
Objectifs :
Dates et durée du projet :

Contexte et résumé du projet :
Déroulement :
Résultats : (exposition, performance...)
Partenaires :
Ressources nécessaires :

Ressources humaines : (type et nombre de personne)

Ressources matérielles :

Ressource logicielle:

Ressources disponibles sur le projet : (site internet)

 
 



Article rédigé par Elise

jeudi 10 janvier 2013

Exposition Bain de midi























Dans le cadre de notre projet tuteuré, nous nous intéressons à l'art numérique dédié aux enfants. L'occasion s'est présentée d'aller découvrir une exposition, conçue par Lab 212 (un collectif qui travaille autour du multimédia), en co-production avec Stéréolux.

Stéréolux est un lieu dédié aux musiques actuelles et aux arts nurmériques. Leur équipe a souhaité réaliser et organiser des ateliers et expositions pour le jeune public. Dans cette volonté d'approche de l'art numérique, se tenait du 8 au 23 décembre 2012 à Stéréolux, l'exposition "Bain de midi".

L'exposition "Bain de midi" était destinée aux plus petits, 2-4 ans, sous forme d'un parcours ludique et sensoriel.
En effet, six installations étaient proposées pour permettre aux enfants d'être les acteurs de cet échange autour du numérique sur le thème de la mer, sous l'oeil de leurs parents et des médiateurs présents.

Description des installations :
- Bullosaure : il suffit de crier à son oreille, pour que ce monstre à l'allure très sympathique se mette à créer des bulles.
- Appel d'air : souffler sur un petit moulin à vent pour apprivoiser ce dernier.
- Abysses :  exploration sensible autour du son et des vibrations (malheureusement en panne quand j'y suis passée, je n'ai donc pas pu voir les enfants l'utiliser).
- Phare : il faut actionner ce dernier pour projeter les images éclairées de l'envol d'un oiseau, à la manière d'un kaleidoscope.
- Galets magiques : il faut les toucher, sauter dessus pour créer des petites ondes virtuelles  dans la mer qui se dessine sur le sol pour réveiller la petite faune endormie, composer de petits crabes et de diverses créatures magiques.
- Minuscules : aller à la pêche au coquillage avec un sceau et une pelle, pour pouvoir voir les petits mondes intérieurs de la mer.

De ce que j'ai pu voir, et des discussions que j'ai eu avec certains parents et médiateurs, l'exposition à remporté un beau succès. Les enfants étaient heureux et curieux, malgré le jeune âge de certains.

Pour en savoir plus voici trois vidéos de l'exposition, de son montage et explications de réalisation des installations :
http://vimeo.com/55109692
https://vimeo.com/55760345
https://vimeo.com/55348515



crédits : images / Lab 212
             vidéos / Stéréolux
article rédigé par Lorraine

jeudi 20 décembre 2012

Licences Libres


/ QU'EST-CE QU'UNE LICENCE ? /

La loi protège automatiquement et implicitement toutes les œuvres de l’esprit par le droit d’auteur (ou le copyright pour les pays de droit anglo-saxon). Cette protection est, dans le cas du droit d’auteur, au bénéfice de l’auteur et contre toute forme d’usage par des tiers.

La mise à disposition d’une œuvre, logiciel ou non, notamment sur Internet, doit donc être un acte volontaire et précis. Cet acte s’exprime par l’association d’une licence, qui est un contrat type proposé aux acquéreurs de l’œuvre (gratuit ou payant) indiquant les droits qui leurs sont concédés, et les obligations éventuelles qui leur sont imposées en échange.
Les logiciels libres disposent donc tous de licences et ce sont précisément celles-ci qui les définissent comme tels.


/ LICENCE LIBRE /

Une licence est libre lorsqu’elle garantit à l’utilisateur du logiciel un certain nombre de libertés essentielles : 

• La liberté d’exécuter le logiciel. C’est la garantie d’absence de conditions restreignant la liberté d’exécuter le logiciel : on peut utiliser le logiciel aussi souvent qu’on le veut, sur autant d’ordinateurs que l’on souhaite et pour toutes les utilisations (mais dans les limites imposées par la loi).
• La liberté d’étudier le fonctionnement du logiciel et de l’adapter à ses besoins. Ceci implique de pouvoir accéder au code source du logiciel, autrement dit à ses secrets de fabrication.
• La liberté de redistribuer des copies du logiciel. C’est l’absence de conditions restreignant la liberté de dupliquer et redistribuer le logiciel : On peut faire autant de copies du logiciel et les donner à qui l’on souhaite.
• La liberté d’améliorer le logiciel et de publier ces améliorations. C’est la garantie de la possibilité d’améliorer le logiciel et l’autorisation immédiate de publier ces améliorations.


/ DIFFÉRENTS TYPES DE LICENCES LIBRES /

Licences avec obligation de réciprocité
Le principal critère de catégorisation des licences libres est celui de l’obligation de réciprocité. Cette obligation de réciprocité est réalisée par l’utilisation du principe du copyleft. 
Le principe du copyleft s’articule en deux temps : d’abord garantir les libertés fondamentales mentionnées plus haut aux utilisateurs du logiciel qu’il couvre, puis garantir que les œuvres dérivées de ce logiciel offriront également ces libertés. Tout logiciel utilisant du code obtenu sous une licence copyleft, devra, s’il est diffusé, l’être sous une licence équivalente.

Licences permissives
Très proches du domaine public, ces licences ne posent que des contraintes très faibles, comme la mention du copyright initial, pour la diffusion d’œuvres dérivées. Il est donc possible de réaliser un logiciel propriétaire à partir de code publié sous une licence de ce type.

• Licences pour composants logiciels
Il existe une troisième catégorie de licences, se situant entre les deux précédentes : il s’agit de licences copyleft, mais qui autorisent à lier un programme tiers, quelle que soit sa licence, aux programmes qu’elles couvrent. On parle parfois de copyleft «faible», par opposition au copyleft «fort» des licences avec obligation de réciprocité. Ce type de licence est le plus souvent utilisé pour les bibliothèques.


Article rédigé par Lorraine
Souces : Wikipédia et AFUL.